1 octobre 2013
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Shoshana-Rose Marzel, « Faire feu de tout bois », Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, ID : 10670/1.6au5ng
À travers l’analyse de descriptions vestimentaires – notamment dans Madame Bovary, L’Education Sentimentale et Hérodias – l’article démontre que Flaubert s’inspire de tout ce qu’il voit : peintures, gravures, lithographies et aquarelles, ainsi que journaux et gravures de mode, prospectus et souvenirs personnels. L’écrivain fait ainsi feu de tout bois pour décrire les vêtements de ses personnages. En conséquence, la contemporanéité visuelle marque le romancier, jusqu’à lui faire commettre, parfois, comme à son insu, quelques anachronismes, oublis, etc.