La vie urbaine en exil : Les réfugiés syriens au Proche-Orient

Fiche du document

Date

2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.3917/machr2.004.0009

Collection

Archives ouvertes



Citer ce document

Jalal Al Husseini et al., « La vie urbaine en exil : Les réfugiés syriens au Proche-Orient », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.3917/machr2.004.0009


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

En décembre 2010, l’immolation de Mohamed Bouazizi en Tunisie déclenche un soulèvement populaire contre le régime, qui va rapidement gagner d’autres pays arabes. Début 2011, des premières manifestations ont lieu en Syrie. Elles seront réprimées dans le sang par le régime syrien plongeant le pays dans un conflit qui a fait plus d’un demi-million de morts. Le conflit a également entraîné l’un des mouvements de réfugiés les plus importants depuis la Seconde Guerre mondiale. Le Haut-Commissariat pour les réfugiés des Nations unies (UNHCR) dénombre aujourd’hui plus de cinq millions et demi de réfugiés pour la plupart installés dans les pays voisins, et cela sans compter près de six millions de déplacés internes, sur une population totale de 23 millions d’habitants : c’est ainsi la moitié de la population syrienne qui a été déplacée depuis le début du conflit. Si, en 2023, la Turquie est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens (3,2 millions), le Liban (790 000) et la Jordanie (650 000) ont de leur côté la proportion de réfugiés la plus élevée dans le monde par rapport à leur population : les réfugiés syriens représentent près de 4 % de la population de la Turquie, 6 % de celle de la Jordanie, et 16 % de celle du Liban (UNHCR, 2023 ; UNDESA, 2022).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en