The relationship between diegetic music and memory in two early Hitchcock films

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15 juillet 2024

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Résumé En Fr

The function of music in a number of the films directed by Alfred Hitchcock during his time in Hollywood has been widely explored, especially with regard to his collaboration with composer Bernard Herrmann, who wrote the music for such films as Vertigo (1958), North by Northwest (1959) and Psycho (1960). However, even in Hitchcock’s early British movies, it is clear that care was given to the ways in which music was employed within the filmic narratives. This article focuses on the use of diegetic music, i.e., the music that can be heard by the characters in a movie, in two of Hitchcock’s British films, namely The 39 Steps (1935) and The Lady Vanishes (1938). Both of the storylines are based upon novels, yet neither book features music as one of its themes. The function and impact of certain diegetic melodies in the filmed versions of both stories is therefore of particular interest. I argue that the relationship between music and memory in the two films is crucial within the narratives, not only in the way the stories are presented and linked to main characters, but also with regard to how the strands of the plots are drawn together at the end of each movie. As I exemplify, in each case, the connection between the diegetic melodies I discuss, and the remembrance of this music by a main character, proves to be an important and elucidating theme within the films.

La fonction de la musique dans nombre de films réalisés par Alfred Hitchcock au cours de sa période hollywoodienne a été étudiée en détail, surtout en ce qui concerne sa collaboration avec le compositeur Bernard Hermann, qui a écrit la musique de films comme Sueurs froides (1958), La Mort aux Trousses (1959) et Psychose (1960). Cependant, il est clair que déjà, dans ses films britanniques, Hitchcock était très attentif à la façon dont la musique pouvait être intégrée au récit filmique. Le présent article s’intéresse à la musique diégétique, c’est-à-dire la musique entendue par les personnages, dans deux des films britanniques d’Hitchcock, à savoir Les 39 marches (1935) et Une femme disparaît (1938). Les deux intrigues sont tirées de romans, mais aucun de ces deux romans ne parle de musique. La fonction et l’effet de certaines mélodies diégétiques présentent donc un intérêt particulier. J’avance que l’articulation entre musique et mémoire, pour ces deux films, joue un rôle crucial dans l’agencement du récit, non seulement parce qu’elle permet d’introduire les événements et de les mettre en relation avec les personnages, mais aussi parce qu’elle permet de rassembler les différents fils de l’intrigue à la fin de chaque film. Comme je le montrerai, le lien entre une mélodie diégétique et sa remémoration émerge comme un thème central, grâce au pouvoir d’élucidation que lui confèrent ces deux intrigues.

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