Traduction et art poétique, de Valéry à Bonnefoy

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25 octobre 2018

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Nelson Charest, « Traduction et art poétique, de Valéry à Bonnefoy », Tangence, ID : 10670/1.6cldia


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Cet article tente de tracer un départage des poétiques du XXe siècle, entre ce que nous proposons d’appeler une ère poïétique et une ère herméneutique. Ces deux poétiques sont particulièrement visibles dans les œuvres critiques de Paul Valéry, d’une part, et d’Yves Bonnefoy, d’autre part. Leurs traductions respectives, et tout particulièrement les réflexions qu’elles leur permettent d’établir sur leurs créations propres, semblent un lieu privilégié où ils élaborent des poétiques qui se veulent d’emblée comparatives et générales. Ainsi se comprennent mieux, à notre sens, leurs visions respectives de l’œuvre mallarméenne et de sa philosophie du langage. Alors que Valéry considère la traduction et la création poétique comme un moyen d’accéder aux sources du travail poétique, maintenu constamment dans ses exigences, Bonnefoy les considère plutôt comme une tentative, toujours ouverte et a posteriori, de questionner le poème et de relancer sa précarité, son espérance.

This article aims to divide poetics in the 20th century into what we propose to call a poiétical era and an interpretative one. These two poetics are particularly evident in the critical works of Paul Valéry on one hand, and Yves Bonnefoy on the other. Their respective translations and, specifically, the reflections they allow themselves regarding their own creations, seem to offer them a privileged place for developing poetics that are intended straight off as comparative and general in nature. Thus, their respective visions of Mallarmé’s œuvre and his philosophy of language can, in our opinion, be better understood. Whereas Valéry considers translation and poetic creation to be a means of accessing the sources of poetic work, maintained constantly in his requirements, Bonnefoy views them, instead, as an always open and a posteriori attempt to question the poem and revive its precariousness, its expectation.

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