2010
Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Xavier Ravier, « Sur le nom de la Barousse », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques (documents), ID : 10670/1.6d12a4...
Malgré leur rareté, les formes anciennes du nom de la vallée de la Barousse obligent à se demander si celui-ci appartient en totalité la couche prélatine de l’onomastique pyrénéenne ou s’il associe un mot roman à une forme de l’univers prélatin antérieur. L’auteur du travail ici publié envisage les hypothèses auxquelles la question précitée donne lieu. La leçon Badorsa, du Cartulaire de Lézat, fait l’objet d’une série de considérations : il importait de parler d’elle non seulement en raison de son intérêt linguistique intrinsèque mais aussi parce qu’elle est due à l’un des ces personnages médiévaux restés obscurs et grâce auquel cependant a été consigné un savoir dont la thématique du congrès recommandait d’observer la nature – ce témoin, connu par son seul nom (« Oriolo Sancho scripsit » dans le texte de la charte concernée, soit Oriol ou Auriol Sanche écrivit) est visiblement un moine lettré d’une succursale commingeoise de Lézat. Or Badorsa, à première vue, semble associer le roman et le préroman (