2010
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Bernard Andrieu, « Quel vécu corporel du cerveau propre ? », Revue Philosophique de Louvain (documents), ID : 10.2143/RPL.108.2.2051633
Le vécu corporel du cerveau est le plus souvent ressenti par le sujet lorsque les effets du cerveau dans le corps l’informent. Le mouvement et l’action motrice sont la preuve d’une efficacité des circuits et réseaux neuronaux. Mais le seuil de conscience, en raison de vitesse de la transmission des réseaux neuronaux, ne commence qu’à 450 ms : le sujet ne peut jamais, ce qui constitue l’inconscient cérébral et sans doute psychique selon le modèle du refoulement freudien, avoir accès à son cerveau par une autocérébroscopie. Cet article analyse cette aporie et les conditions de possibilité d’une connaissance par le corps de son cerveau.