L'imposture, partenaire-symptôme de la science

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2010

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Alain Abelhauser, « L'imposture, partenaire-symptôme de la science », Cliniques méditerranéennes, ID : 10670/1.6dxbo2


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L’homme de Piltdown, l’« Eoanthropus », n’est pas une découverte paléontologique parmi d’autres (d’autant que le père Teilhard de Chardin y a certainement largement contribué) ; c’est avant tout l’une des plus célèbres supercheries du xxe siècle, célèbre pour avoir constitué pendant plus de quarante ans une référence majeure de l’anthropologie.Qu’est-ce qu’une telle supercherie vient dire de l’imposture ? Que le rapport de celle-ci à la science n’est pas que contingent, prétendons-nous, mais qu’il est de structure. Qu’il est « de structure », dès lors que le « fantasme de la science » transparaît (ce dont témoigne entre autres le goût de la duperie), par exemple parce que la science est priée de répondre à la question « subjective » par excellence, celle des origines.

Imposture : the partner-symptom of sciencePiltdown Man, « Eoanthropus » was not a paleontological discovery like any other (especially since Teilhard de Chardin played a considerable role) ; it was above all one of the most celebrated hoaxes of the twentieth century, and famous for having been a major reference point in anthropology for forty years. What can such a hoax tell us about imposture ? That its relationship with science is not only contingent, let us maintain, but also structural. What is « structural » as far as the « science fantasy » is concerned becomes revealed (as the enthusiasm for hoaxes demonstrates among other things) since science is called upon to respond to the exemplary « subjective » question, that of origins.

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