Récits de l’entropie : évocations d’un monde qui meurt dans « La Maison de la faim » de Dambudzo Marechera et Mzingile d’Euphrase Kezilahabi

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2 novembre 2023

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Pierre Leroux, « Récits de l’entropie : évocations d’un monde qui meurt dans « La Maison de la faim » de Dambudzo Marechera et Mzingile d’Euphrase Kezilahabi », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.6e7oxd


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Quoi qu’ils soient en apparence très différents, la novella « La Maison de la Faim »du Zimbabwéen Dambudzo Marechera et le court roman en swahili Mzingile (le labyrinthe) duTanzanien Euphrase Kezilahabi ont en commun la représentation d’un espace déliquescent,rendu quasi inhabitable par l’action humaine. Pour Marechera, c’est le béton lépreux du townshipqui sert de décor à un récit éclaté. La « maison » éponyme représente un urbanisme sauvagequi réduit la nature à l’état de trace, de tache, et écrase les personnages. Quant au labyrinthedans lequel évolue le narrateur de Kezilahabi, il correspond à un monde post-apocalyptiquemarqué par une catastrophe nucléaire dont les circonstances ne sont jamais élucidées. Dansles deux cas, l’hybridité générique qui mobilise les ressources du roman expérimental occidentalet des motifs empruntés au conte permet de mettre en place un espace complexe. L’objetde cette communication serait d’explorer la place accordée dans la narration à ce que l’onpourrait appeler des « zones sinistrées ». Celles-ci, en effet, sont à la fois le reflet d’un désastreécologique envisagé et une représentation symbolique de la société dans laquelle évoluent lesdeux auteurs.

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