D’une violence qui masque l’autre

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2016

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Gilles Brandibas, « D’une violence qui masque l’autre », Le Sociographe, ID : 10670/1.6f29g2


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Partant d’un rappel substantiel de ce que peut être la violence, nous proposons de définir et d’approcher ce qui relève de la violence symbolique. Cette forme de violence constitue ce qui n’est pas mis en avant dans les analyses ni les réponses institutionnelles. Or, l’institution, dans son évolution technocratique et réglementaire, sans en avoir l’intention, génère pour autant de la violence symbolique, notamment dans la mesure où la perte de sens des pratiques d’accompagnement résulte de l’émoussement progressif de toute possibilité de réfléchir en équipe autour des situations rencontrées. Nous reprenons dans cet écrit plusieurs exemples qui nous amènent à cette lecture pour, en conclusion, proposer quelques pistes pour y remédier.

Starting with a substantial reminder of what violence can be, we suggest defining and approaching what may be symbolic violence. This shape of violence constitutes what is not put forward neither in analyses nor in institutional answers. And yet, the institution, in its technocratic and statutory evolution, without meaning to, generates symbolic violence, in particular as far as the loss of meaning of the practices of support resulting from the progressive blunting of any possibility of team thinking around met situations. We propose in this paper several examples which bring us to this reading allowing as conclusion, propositions of ways to remedy it.

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