Étude métallographique de deux masses de fer brut et de deux bandages de roues gallo-romains d’Alésia

Fiche du document

Date

11 février 2016

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1266-7706

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1760-7264

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

RN 7439-89-6

Citer ce document

Paul Merluzzo et al., « Étude métallographique de deux masses de fer brut et de deux bandages de roues gallo-romains d’Alésia », Revue archéologique de l’Est, ID : 10670/1.6fxn92


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En De

L’étude métallographique de deux masses de fer brut et de deux bandages de roues en fer, provenant de l’agglomération gallo-romaine d’Alésia, découverts lors des fouilles conduites par É. Espérandieu en 1913, apporte des informations significatives sur les techniques de mise en forme et de fabrication de ces types de mobilier, dans la mesure où les découvertes de ces objets sont peu fréquentes et leur étude encore plus rare. Les deux blocs de fer, d’aspect massif (une douzaine de kg chacun) et de forme grossièrement parallélépipédique, et dont les surfaces conservent des empreintes d’outils ayant servi à leur mise en forme, représentent des demi-produits encore relativement bruts parvenant dans l’agglomération pour l’alimentation des ateliers de travail du fer que les fouilles ont mis au jour en de nombreux endroits. Les deux bandages de roue, fabriqués à partir de segments assemblés par soudure, et qui n’ont à l’évidence pas été utilisés, renvoient de manière explicite à une activité de charronnerie, dont témoignent peut-être d’autres indices archéologiques. Leur découverte dans la même cave que les blocs de fer brut, parmi de nombreux autres objets et outils, peut faire penser à un dépôt ou à un stock en relation avec un atelier de forge. À titre d’hypothèse comparative, l’utilisation de plusieurs de ces masses de fer brut a été nécessaire pour élaborer chacun de ces bandages.

The metallographic analysis of two masses of pig iron and two iron wheel bands – all from the Gallo-Roman agglomeration of Alésia, and discovered during excavations conducted by É. Espérandieu in 1913 – has contributed useful information on the techniques of the shaping and manufacture of these objects insofar as such objects are infrequently found and their study even rarer. The two iron blocks, each weighing about 12 kg and roughly parallelopipedal, and whose surfaces are marked by the tools used in their shaping, are relatively unfinished products discovered in the agglomeration that supplied the ironworking workshops. The two wheel bands are made from welded sections and seem never to have been used. They are explicit indications of a wheelwrighting activity, which other archaeological evidence may support. Their discovery in the same cellar as the iron blocks, along with many other objects and tools, is suggestive of a storeroom or the stock of a forge. A comparative hypothesis might be considered in which many of these iron blocks were required to produce each of the wheel bands.

Die metallographische Untersuchung von zwei eisernen Radreifen aus der gallo-römischen 1913 von É. Espérandieu entdeckten Siedlung Alésias liefert Informationen über die Bearbeitungs- und Herstellungstechniken dieser Gegenstände, deren Bedeutung auf der Seltenheit der Entdeckung solcher Artefakte und deren noch selteneren Untersuchung beruht. Die Oberflächen der beiden massiven grob parallelflachen Eisenbarren (jeweils an die 12 kg) weisen Werkzeugspuren auf, die von ihrer Bearbeitung zeugen. Es handelt sich um unbearbeitete Halbfabrikate, die nach Alésia eingeführt wurden, um die an zahlreichen Stellen nachgewiesenen Eisenwerkstätten zu beliefern. Die beiden aus verschiedenen Segmenten zusammengeschweißten offensichtlich nie benutzten Radreifen weisen eindeutig auf eine Wagnerei, der möglicherweise noch weitere archäologische Funde zugeordnet werden können. Ihre Entdeckung in demselben Keller wie die Roheisenblöcke mit zahlreichen anderen Gegenständen und Werkzeugen lässt an das Depot oder Warenlager einer Schmiede denken. Es wird die Hypothese aufgestellt, dass für die Herstellung jedes Radreifens mehrere dieser Eisenblöcke benötigt wurden.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en