11 février 2016
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Paul Merluzzo et al., « Étude métallographique de deux masses de fer brut et de deux bandages de roues gallo-romains d’Alésia », Revue archéologique de l’Est, ID : 10670/1.6fxn92
L’étude métallographique de deux masses de fer brut et de deux bandages de roues en fer, provenant de l’agglomération gallo-romaine d’Alésia, découverts lors des fouilles conduites par É. Espérandieu en 1913, apporte des informations significatives sur les techniques de mise en forme et de fabrication de ces types de mobilier, dans la mesure où les découvertes de ces objets sont peu fréquentes et leur étude encore plus rare. Les deux blocs de fer, d’aspect massif (une douzaine de kg chacun) et de forme grossièrement parallélépipédique, et dont les surfaces conservent des empreintes d’outils ayant servi à leur mise en forme, représentent des demi-produits encore relativement bruts parvenant dans l’agglomération pour l’alimentation des ateliers de travail du fer que les fouilles ont mis au jour en de nombreux endroits. Les deux bandages de roue, fabriqués à partir de segments assemblés par soudure, et qui n’ont à l’évidence pas été utilisés, renvoient de manière explicite à une activité de charronnerie, dont témoignent peut-être d’autres indices archéologiques. Leur découverte dans la même cave que les blocs de fer brut, parmi de nombreux autres objets et outils, peut faire penser à un dépôt ou à un stock en relation avec un atelier de forge. À titre d’hypothèse comparative, l’utilisation de plusieurs de ces masses de fer brut a été nécessaire pour élaborer chacun de ces bandages.