Anne-Frédérique Mochel-Caballero, « Secret(s), transcendance et pouvoir dans Till We Have Faces de C. S. Lewis », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.6g8ley
Dans Till We Have Faces (1956), la notion de secret est plurielle et imprègne tous les aspects du roman. Le secret prend une dimension verticale autant qu’horizontale : les dieux sont énigmatiques au même titre que les humains et les deux formes de mystère se trouvent intimement mêlées. Trahi ou celé, le secret fait partie intégrante du tissu narratif ; il joue un rôle essentiel dans la construction psychologique et dans la destinée du protagoniste. Il est au cœur de la diégèse, donnée toute entière comme une mise à nu de ce qui a été dissimulé. Dans tous les cas, le secret est lié à la transcendance et / ou au pouvoir.