Bells in the Temples of Beijing : Soundscapes and Sacred Spaces of the Imperial Capital, 1420-1900 Les cloches dans les temples de Pékin : paysages sonores et espaces sacrés de la capitale d’Empire, 1420-1900 En Fr

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27 novembre 2020

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Yang Lei, « Les cloches dans les temples de Pékin : paysages sonores et espaces sacrés de la capitale d’Empire, 1420-1900 », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.6gtrkm


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Résumé En Fr

To what extent did bells contribute to the formation of soundscapes in the temples of Ming-Qing Beijing and to the construction of the temples as sacred spaces in the city? By using multiple types of materials, including extant objects, epigraphic data, religious texts, local histories, and the writings of scholars, this PhD thesis argues that bells emitted spiritually meaningful sounds, built bridges between different worlds, reconstructed the space and structured the time of the religious site that housed them. They gave the temples of Beijing a particular sound environment where a major place was given to quietness, which represented the sacred identity of an ideal Chinese religious foundation. Residents and visitors to the capital in the late imperial period not only wanted to realize exchanges between gods and men in the various temples of the city, but also sought extraordinary sensory perceptions, in order to obtain a divine experience different from the everyday life. This suggests that studies of Chinese temples should seek to combine the “historiographical” approach, which studies historical facts that took place in religious sites, with the “poetic” approach, which illustrates how these sites are represented. We can achieve the meeting of these two lines of inquiry by taking a more active interest in the sensory culture in temples.

Dans quelle mesure les cloches ont-elles contribué à la formation des paysages sonores dans les temples de Pékin des Ming et des Qing et à la construction des temples en tant qu’espaces sacrés de la ville ? En rendant pleinement compte de plusieurs types de matériaux, y compris les sources matérielles, les données épigraphiques, les textes religieux, les histoires locales et les écrits des lettrés, cette thèse de doctorat soutient que les cloches émettaient des sons spirituellement signifiants, jetaient des ponts entre différents mondes, reconstruisaient l’espace et structuraient le temps du site religieux qui les abritait. Elles donnaient aux temples de Pékin un environnement sonore particulier où une place majeure était donnée à l’absence de sonnerie, le calme, qui représentait l’identité sacrée d’une fondation religieuse chinoise idéale. Les habitants et les visiteurs de la capitale de l’époque impériale tardive ne souhaitaient pas seulement accomplir des échanges entre les dieux et les hommes dans les divers temples de la ville, mais cherchaient également des perceptions sensorielles extraordinaires, afin d’obtenir une expérience du divin éloignée du quotidien. Cela suggère que les études sur les temples chinois doivent chercher à combiner l’approche « historiographique » qui étudie des faits historiques ayant eu lieu dans les sites religieux, et l’approche « poétique » qui se préoccupe des manières dont ces sites sont représentés. Nous pourrons parvenir à la rencontre de ces deux axes de recherche en nous intéressant plus activement à la culture sensorielle dans les temples.

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