The role of risk aversion and labor constraints in the adoption of low input practices supported by the CAP green payments in cash crop farms

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2013

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Aude Ridier et al., « The role of risk aversion and labor constraints in the adoption of low input practices supported by the CAP green payments in cash crop farms », Revue d’Études en Agriculture et Environnement (documents), ID : 10.4074/S1966960713012034


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Résumé En Fr

Since the late 1980s, many alternative practices have been proposed to European farmers to reduce pesticide and input use in general. These practices have been promoted by agro-environmental contracts signed between individual farmers and the European Union and by which farmers engage themselves in changing their practices. The adoption rate of these measures has remained very low in many European regions particularly in Southwestern France. This article aims at stressing the role played by risk attitude and labor constraint in farmers’ adoption decision. After presenting a static theoretical model which assesses the impact of labor constraints and risk attitude on the level of adoption of low input practices supported by agro-environmental contracts, the article proposes a numerical application based on a mathematical programming risk-model implemented on two typical crop farms in South-western France. Three kinds of contracts (no tillage, long rotation, lower pest treatments) are tested, two of them (long rotation and lower pest treatments) aiming at directly reducing input use. The results show that, despite the overall positive impact of alternative practices under contract on environment and farmers’ income, increased yield variability under positive risk aversion and larger labor requirements are actual barriers to adoption.

Le rôle de l’aversion au risque et des contraintes de travail dans l’adoption des mesures volontaires agro-environnementales à bas niveau intrants Depuis la fin des années 1980, plusieurs pratiques alternatives ont été soutenues dans le cadre de programmes agro-environnementaux, par des contrats volontaires signés entre l’Union Européenne et les agriculteurs, par lesquels ceux-ci s’engagent à changer durablement leurs pratiques. Le taux d’adoption de ces contrats est resté très faible dans beaucoup de pays de l’UE et dans le sud-ouest de la France en particulier. Cet article vise à analyser le rôle du comportement par rapport au risque et des contraintes de travail sur la décision d’adoption de ces pratiques. Après avoir présenté un modèle théorique statique pour montrer l’impact du risque et du facteur travail dans l’adoption de pratiques à bas niveau d’intrants, nous proposons une application à l’aide d’un modèle de programmation mathématique représentant deux types d’exploitations céréalières spécialisées du sud-ouest de la France. Trois types de contrats agro-environnementaux sont testés (zéro labour, rotation longue, diminution des traitements phytosanitaires). Les résultats montrent que malgré l’effet globalement positif des pratiques alternatives sur les indicateurs environnementaux et sur le revenu des agriculteurs, la variabilité plus forte des rendements, en présence d’aversion au risque positive, ainsi que de plus forts besoins en travail sont des barrières importantes à l’adoption.

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