Surnoms et structures de la famille

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1996

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Robert Durand, « Surnoms et structures de la famille », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.6ktkqu


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Résumé Fr

La multiplication des monographies a permis de mettre en évidence des comportements régionaux différenciés, en milieu méditerranéen notamment, dans la pratique de la surnomination aux XIe-XIII siècles. Apparemment, certains types de surnoms se bornent à une représentation horizontale de la famille, en identifiant clairement frères et sœurs. D'autres attirent davantage l'attention sur la continuité des générations et acheminent vers la transmission héréditaire d'un «nom de famille». Les réalités sont sans doute moins simples, car la surnomination ne doit pas être dissociée de la dévolution des noms eux-mêmes. Cependant, les choix régionaux des surnoms renvoient bien à des pratiques différenciées en matière de prise en compte, unilatérale ou bilatérale, de la parenté, notamment pour la transmission des biens et des dignités. À une péninsule Ibérique centro-occidentale, pratiquant majoritairement le système des nomina paterna, parce qu'attachée aux parentèles, s'opposent une Catalogne et un Languedoc, mais aussi des Italies, plus tournés vers le lignage patrili- néaire.

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