D’eaux et de glaces : les excès et les ravages de la Somme en milieu urbain du XVe au XVIIIe siècle

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2013

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Christophe Cloquier et al., « D’eaux et de glaces : les excès et les ravages de la Somme en milieu urbain du XVe au XVIIIe siècle », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.6la34i


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Résumé Fr

Durant les périodes médiévale et moderne, la Somme fut considérée comme un fleuve paisible et fut, à ce titre, appréciée pour son régime régulier, favorable à la navigation. Véritable axe de vie, elle fut équipée et exploitée au maximum des possibilités durant plus de mille ans. Toutefois, durant ces périodes, elle soumit les villes d’Abbeville et d’Amiens, inscrites dans le lit majeur inondable, à des excès et des ravages, particulièrement dévastateurs. Le caractère aléatoire et la faible fréquence des phénomènes de débordement et d’englacement des eaux engendraient alors des conséquences brutales sur les biens et les personnes. Ainsi, à plusieurs reprises, ces événements naturels occasionnèrent la destruction de ponts, la noyade des habitants, la ruine des maisons ou la submersion d’une partie des villes touchées. Actuellement assimilables à des catastrophes naturelles, ces phénomènes ravageurs liés aux périodes de hautes eaux annonçaient également les limites d’un équipement et d’une exploitation excessifs.

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