Aux racines eschatologiques de la philosophie politique moderne : Agamben, Hobbes, Paul de Tarse, stásis et le problème du Léviathan

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11 mars 2021

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Mario Ionuț Maroşan, « Aux racines eschatologiques de la philosophie politique moderne : Agamben, Hobbes, Paul de Tarse, stásis et le problème du Léviathan », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.6lcmvt


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Résumé Fr

Dans un premier temps, il convient de présenter le livre « La Guerre civile. Pour une théorie politique de la stasis » de la série Homo Sacer en jetant un éclairage sur la grande thèse défendue par Giorgio Agamben, ainsi que sur les idées fortes qui tissent la véritable structure de soutien (en tant que squelette conceptuel) des deux textes qui ensemble forment le livre qui nous intéresse aujourd’hui : d’une part « Stasis », de l’autre « Léviathan et Béhémoth ».Dans un deuxième temps, en nous appuyant sur huit comptes rendus critiques du présent ouvrage, c’est du côté d’une synthèse des résumés et des critiques (positives comme négatives) proposés par les huit commentateurs que la conférence va s’orienter. Concrètement, dans l’optique d’enrichir à la fois notre dialogue autour de la pensée théologico-politique de Agamben et surtout notre horizon herméneutique, j’ai estimé pertinent de ne pas nous limiter à des commentaires provenant d’un seul univers linguistique : c’est pourquoi nous allons déployer notre lecture sur trois fronts linguistiques (français, anglais et roumain). J’attire votre attention sur le fait que derrière mon souci herméneutique se dissimule une vision « expressiviste » de la philosophie du langage : défendant l’idée selon laquelle la structure d’une langue a un effet sur les idées qui y sont formulées. Autrement dit, la langue dans laquelle on réfléchit (on formule des idées, on associe des arguments et qu’on habite; car, après tout, nous n’habitons pas tant un territoire, nous habitons avant tout une langue; c’est-à-dire cette langue qui est la véritable maison de l’être) n’est jamais neutre à l’égard du contenu de la pensée.Dans un troisième et dernier temps, à savoir dans la seconde partie de notre dialogue, notre lecture du texte « Léviathan et Béhémoth » aura comme point de départ et fil d’Ariane les racines théologiques de la pensée politique moderne et l’eschatologie hobbesienne.

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