L’institutionnalisation de « monstres organisationnels » par l’écriture, l’éditorialisation et la médiatisation d’écrits d’influence : les groupes de réflexion (think tanks) français et les politiques de l’emploi

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Lucile Desmoulins et al., « L’institutionnalisation de « monstres organisationnels » par l’écriture, l’éditorialisation et la médiatisation d’écrits d’influence : les groupes de réflexion (think tanks) français et les politiques de l’emploi », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.6lv5tt


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Résumé Fr

S’ils restent encore peu étudiés, les think tanks sociaux-démocrates français se sont progressivement taillés une place à part au sein du champ politique. Revendiquant la production d’idées politiques comme activité constituante, ces organisations ont su agréger permanents et contributeurs autour d’un certain nombre de savoirs et de méthodes. La légitimité des think tanks du corpus est encore largement adossée au champ politique, et ces derniers empruntent les traits caractéristiques de trois types de structures : les clubs, les associations et les laboratoires de recherche en politiques publiques. Chacun de ces types d’organisations met en place des procédures de production et de dissémination des représentations et opinions politiques qui énoncent les relations légitimes entre technique et normativité. Leur influence est donc principalement liée à leur capacité à imposer une forme canonique aux débats d’idées.

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