Nicole Questiaux. Mai 1981 : ministre de la Solidarité nationale

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1 novembre 2023

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Clotilde Lemarchant et al., « Nicole Questiaux. Mai 1981 : ministre de la Solidarité nationale », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.3917/tgs.050.0005


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Résumé En Fr

Nicole Questiaux’s career path can be seen as that of a pioneer. Born in 1930, she was accepted at the ENA after having studied at Sciences Po Paris, and started serving on the Conseil d’État in 1955. She was a woman of strong beliefs who played a decisive role in rebuilding the left after May 1968. She became the Minister of National Solidarity in 1981, implementing the government’s social program with conviction, but was ousted from the position in 1982. However, she harbored no resentment and resumed her career at the Conseil d’État where, as a law expert, she tackled arduous social law cases. She also taught social policies and co-wrote Traité du social : situations, luttes, politiques, institutions (1st edition 1976, Dalloz). She defended the principle of universal social protection, defining the “few risks against which one must be protected” (old age, illness, etc.), on which everyone was likely to agree, because “ultimately they [were] very concrete.”

Le parcours de Nicole Questiaux peut être lu comme celui d’une pionnière. Née en 1930, elle est reçue, après Sciences Po Paris, à l’ENA et entre en 1955 au Conseil d’État. Femme d’engagements, elle joue après mai 68 un rôle déterminant dans le processus de reconstruction de la gauche. Ministre de la Solidarité nationale en 1981, mettant en œuvre avec conviction le programme social du gouvernement, elle en sera évincée en 1982. Elle n’en nourrit pas de rancœur et reprend le fil de sa carrière au Conseil d’État où, en experte du droit, elle va démêler les dossiers de droit social. Elle a aussi enseigné les politiques sociales et co-rédigé le Traité du social : situations, luttes, politiques, institutions (1re édition 1976, Dalloz). Défendant le principe d’universalité de la protection sociale, elle définit les « quelques risques contre lesquels il faut se préserver » (vieillesse, maladie, etc.), susceptibles de mettre tout le monde d’accord, parce que « c’est très concret finalement ».

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