Cartes postales pour Messiaen: Poésies choisies, traduites du chinois et présentées par Marie Laureillard

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Date

12 mars 2017

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Poésie Art Taïwan


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Marie Laureillard et al., « Cartes postales pour Messiaen: Poésies choisies, traduites du chinois et présentées par Marie Laureillard », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.6m3v3o


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Résumé Fr

Le recueil Cartes postales pour Messiaen rassemble des poèmes composés des années 1970 à aujourd’hui, qui se caractérisent par leur humour, leur profondeur, la force des images. Épris d’art et de musique, Chen Li a fait sien le mot du compositeur japonais Tōru Takemisu, qu’il cite à propos de son poème éponyme et qui peut s’appliquer à toute sa création : « La musique, dans son essence, semble inséparable de la tristesse. C’est la tristesse de l’existence. Plus vous êtes empli de la joie de la création musicale, plus profonde est la tristesse. » Comme le suggère le titre du recueil, Chen Li s’inspire volontiers de l’œuvre de compositeurs (Mahler, Debussy, Messiaen, Cage), mais aussi de peintres occidentaux (Miro, Buffet, Balthus) ou chinois (Li Keran). Chaque poème est pour lui une sorte de lettre intime ou de carte postale envoyée au monde. Il y aborde des thèmes variés, tantôt socio-politiques, tantôt intimistes, créant une œuvre d’une grande diversité, allant de la satire sociale à la méditation historique, faisant alterner de longs poèmes narratifs et lyriques avec des haïkus modernisés ou des poèmes visuels. Il fait preuve d’une sensibilité particulière envers la langue chinoise, qu’il cherche à remotiver en libérant les caractères chinois de leur signification conventionnelle pour les appréhender sous un angle nouveau. Adepte des pastiches et des jeux de mots, Chen Li combine les expérimentations formelles et linguistiques à son intérêt pour les cultures aborigènes et la formation d’une nouvelle identité taiwanaise. Ses poèmes répondent pleinement au précepte du poète américain Robert Frost : « Un poème doit commencer dans le plaisir et s’achever dans la sagesse. »

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