"Être ou ne pas être représenté". Les dimensions géographiques des rapports de pouvoir vues à travers l’usage des représentations des pêches maritimes dans les dispositifs d’aménagement

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26 juin 2019

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Laurie Tissière et al., « "Être ou ne pas être représenté". Les dimensions géographiques des rapports de pouvoir vues à travers l’usage des représentations des pêches maritimes dans les dispositifs d’aménagement », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.6mhvz1


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Résumé Fr

Les espaces marins sont généralement présentés comme étant dotés de caractéristiques spécifiques qui interrogent la complexité de l’aménagement dans le domaine maritime: espaces socialisés sans être habités, absence de limites visibles, milieu liquide et tri-dimensionnel, activités nomades, etc. Dans le sillage du néolibéralisme, l’espace maritime a connu de profonds changements ces dernières années. D'une part, il a vu se multiplier de nouvelles activités (énergies marines renouvelables...) et se recomposer des activités plus "traditionnelles" (pêches maritimes, transport, aquaculture...). D'autre part, la montée en puissance des instruments de conservation à logique spatiale (aires marines protégées...) a contribué à redéfinir la demande et les conditions d'accès à l'espace en mer. Plus largement, ces changements mettent en évidence de nouveaux rapports sociopolitiques entre les acteurs et à l'égard de cet espace singulier. Compétence classiquement allouée aux États, l’aménagement et la gestion de l’espace maritime s’inscrit aujourd'hui dans une démarche de planification spatiale maritime ; processus participatif rationalisé déployant des géo-technologies. Or, cette démarche fait participer des acteurs avec des moyens et des capacités d’intervention différents, et au final des niveaux de pouvoir (et de représentativité) extrêmement variés (Organisations non gouvernementales, collectivités, usagers, riverains, etc). Pour toutes ces raisons, les questions de pouvoir se posent avec une acuité particulière en mer. Pourtant, et alors qu’ils sont susceptibles de contribuer à une meilleure appréhension et réflexion sur ces questions, les approches critiques de la dimension spatiale maritime des rapports sociaux sont paradoxalement peu traitées par les chercheurs, notamment francophones. À travers le prisme des représentations, nous proposons donc de réinterroger les dimensions spatiales du pouvoir à la lumière des évolutions récentes de l’aménagement et de la gestion des espaces maritimes.

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