André Gorz's philosophy of self-government : work, ecology and life time La philosophie de l'autogestion d'André Gorz : travail, écologie et temps de vie En Fr

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6 décembre 2023

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Résumé En Fr

This thesis offers an original reading of André Gorz's work, as a continuous philosophical work, articulated around the ideal of self-government, in response to the problem of the lived experience, both individual and collective, of alienation. From its philosophical foundations in the dual existentialist-Marxist heritage of Jean-Paul Sartre and Karl Marx, the self-government ideal was actualised, through workers' control, in concrete production practices in the 1960s; then in all the material conditions of existence, through the self-management of needs, with an ecological aim, in the 1970s; and finally, in an existential dimension, through the self-management of time, work and life, from the 1980s onwards. This led to a critique of the wage system and support for unconditional income from the 1990s onwards. Rather than juxtaposing them, this reading articulates Gorz's philosophy of work with his anti-capitalist and decreasing political ecology, which considers the reduction of production and working time.This thesis in social philosophy draws on the history of ideas to reconstruct the contexts and actors (humanist Marxism, the New Left, Italian operaism, Marcuse, Illich, the ecological nebula, the Frankfurt School and German sociology) that helped nourish Gorz's work.

Cette thèse propose une lecture inédite de l’œuvre d’André Gorz, comme œuvre philosophique continue, articulée autour de l’idéal de l’autogestion, pour répondre au problème de l’expérience vécue, individuelle et collective, de l’aliénation. À partir de ses fondements philosophiques dans le double héritage existentialiste-marxiste de Jean-Paul Sartre et de Karl Marx, l’idéal autogestionnaire s’actualise, par le contrôle ouvrier, dans les pratiques concrètes de production, dans les années 1960 ; puis dans toutes les conditions matérielles d’existence, par l’autogestion des besoins, à visée écologique, dans les années 1970 ; et enfin, dans une dimension existentielle, par l’autogestion du temps, de travail et de vie, à partir des années 1980. La critique du salariat et le soutien au revenu inconditionnel à partir des années 1990 en découlent alors. Plutôt que de les juxtaposer, cette lecture articule ainsi la philosophie du travail de Gorz avec son écologie politique anticapitaliste et décroissante, qui pense la réduction de la production et du temps de travail.Cette thèse de philosophie sociale mobilise l’histoire des idées pour recomposer les contextes et les acteurs (marxisme humaniste, nouvelle gauche, opéraïsme italien, Marcuse, Illich, la nébuleuse écologique, l’École de Francfort et la sociologie allemande) qui contribuent à nourrir l’œuvre de Gorz.

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