Violència i afirmació del jo feminí a la narrativa d’Isabella Santacroce

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26 novembre 2015

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Anne-Cécile Druet, « Violència i afirmació del jo feminí a la narrativa d’Isabella Santacroce », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.6mxmc6


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Violence et identité sont deux concepts qui s’entrecroisent au fil de l’écriture d’Isabella Santacroce (Riccione, 1970) au point d’en faire, aussi bien séparément que dans leur articulation, un trait distinctif de son œuvre. Celui-ci émerge dès la publication de sa première trilogie (Fluo, Destroy et Luminal qui paraissent dans la deuxième moitié des années 1990) et caractérise par la suite un versant de sa production dans lequel s’inscrit également son dernier roman, Supernova. On y retrouve mêlées les sphères de la violence et de l’identité à d’autres thématiques apparues elles aussi précédemment et qui caractérisent tout autant cette part de l’œuvre de Santacroce : le rôle central tenu par des personnages féminins adolescentes ou jeunes femmes, le monde de la nuit dans diverses grandes villes européennes, le rejet de la famille (qualifiée de « malattia mentale » ), la recherche de sensations extrêmes dans la drogue et dans une sexualité déclinée sur tous les modes, y compris pornographique. L’écriture de Santacroce est une écriture des extrêmes, elle-même se déclarant ennuyée par ce qui s’en éloigne. Les thématiques de l’identité et de la violence, bien que présentes dans tout ce versant de l’œuvre de Santacroce, apparaissent particulièrement liées dans deux romans qui sont au centre de ce travail : le premier, intitulé Zoo, a vu le jour en 2006, et le deuxième est, à cette date, son dernier roman, Supernova, paru chez Mondadori en 2015 après avoir été – d’après l’auteure – refusé par plusieurs maisons d’édition . Tous deux racontent à la première personne l’enfance et l’adolescence d’un personnage féminin marqué par différentes formes de violence. Initialement victimes de celle-ci, les narratrices vont ensuite devenir agresseurs dans un processus d’évolution volontaire d’une violence subie à une violence infligée. C’est sur les caractéristiques de ce processus et sur son articulation avec la vision changée qu’ont les narratrices de leur propre identité que nous nous penchons ici.

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