Être ou ne pas être clunisien: L'exemple de Saint-Ménélée de Menat (XVIIe-XVIIIe siècles)

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2011

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Grégory Goudot, « Être ou ne pas être clunisien: L'exemple de Saint-Ménélée de Menat (XVIIe-XVIIIe siècles) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.6nnscb


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La reprise en main du monde des réguliers qu'initie la Réforme catholique, hostile à l'autonomie dont jouissent de fait nombre de communautés religieuses, fait des abbayes d'obédience, vieux foyers monastiques confiés au Moyen Âge aux abbés de Cluny qui avaient souvent dû s'y contenter d'une domination théorique et honorifique, des établissements proprement clunisiens. Rétive entre toutes et depuis 1107 à la tutelle du chef d'ordre, l'abbaye auvergnate de Menat, qui ne se soumet qu'au soir du XVIIe siècle, est à l'époque moderne le théâtre d'une révolution de l'" être-moine ", c'est-à-dire l'idée que se fait le religieux de son identité et de sa vocation, dont les pratiques du recrutement constituent un révélateur parmi d'autres. De cette reddition si longtemps repoussée, quelles sont localement les répercussions sur les motivations des candidats à l'entrée en religion, leur profil, leur formation et les modalités de leur engagement dans l'état monastique ? De bénédictin de Menat, le moine de Saint-Ménélée devient clunisien à Menat, sans toutefois que change fondamentalement son profil et que disparaisse un corpus d'usages propres, fruits d'un long héritage, qui sont et demeurent ici comme dans nombre d'antiques maisons les véritables piliers du recrutement.

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