A cruel spoon in context: cutlery and conviviality in late medieval literature

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2013

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Stephanie A. Viereck Gibbs Kamath, « A cruel spoon in context: cutlery and conviviality in late medieval literature », Études anglaises, ID : 10670/1.6o3chh


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Cet article, à partir des « groupes d’honneur » définis par Derek Brewer, examine comment, dans la littérature française et anglaise de la fin du Moyen Âge, l’usage de la cuillère articule les notions de communauté et d’individualisme. La cuillère, dans le Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Digulleville, représente la dissolution de la communauté monastique idéale — ce que Lydgate traduit en 1426 par une « cruelle cuillère », en raison de sa « singularité ». Chez Chaucer, les cuillères menacent la cohésion sociale : les deux pèlerins des Contes de Canterbury qui mentionnent ces coûteux et désirables objets sont le Vendeur d’indulgences et Alison de Bath, deux champions de l’individualisme.

Indebted to Derek Brewer’s “honor-group” theory, this essay explores how ideas of community and individuality found expression through depictions of spoon use in late medieval English and French texts. Guillaume de Digulleville’s Pèlerinage de vie humaine employs a spoon to represent the dissolution of monastic communal ideals, an implement described as a cruel spoon of singularity in John Lydgate’s fifteenth-century translation. Exploring Geoffrey Chaucer’s spoon references uncovers a discourse on social unity and its challenges; it seems no coincidence that the Canterbury Tales pilgrims who mention desirable, costly spoons are the singular figures of the Pardoner and Alison of Bath.

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