Europe centrale, Europe de l’Est, « terres de sang » et autres « éclats d’empires » au XXe siècle. : De l’ombre portée des puissances À une existenceen soi de l’Europe médiane ?

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2014

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Paul Gradvohl, « Europe centrale, Europe de l’Est, « terres de sang » et autres « éclats d’empires » au XXe siècle. : De l’ombre portée des puissances À une existenceen soi de l’Europe médiane ? », Revue d’études comparatives Est-Ouest, ID : 10670/1.6pl0wh


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L’écriture de l’histoire du XXe siècle est dominée par des histoires nationales et des perspectives géopolitiques qui mettent en avant les grandes puissances, ce qui rend marginaux les territoires situés entre Allemagne et Russie. Mais l’historiographie de cette zone depuis la fin du communisme étatique en Europe a connu une évolution qui en fait un terrain fécond de réflexion utile aussi aux non-spécialistes. Revenir sur la définition du périmètre de l’Europe médiane montre combien la mise en espace fonctionne en écho avec le choix des acteurs mis en avant ou en retrait et induit une chronologie. C’est manifeste dans l’inscription des violences de masse des années trente et quarante dans un mouvement qui commence en 1905, et dans la façon dont le communisme a créé des conditions particulières de (non) prise en charge collective de celles-ci après 1945. Sur cette base il est proposé d’interroger les questionnements sur l’évolution de cette région pendant le long XXe siècle à l’aune de la brutalisation (Mosse) et de la gouvernementalisation (Foucault). Pour conclure les enjeux généraux d’une telle approche transnationale de la région sont présentés.

National histories and geopolitical approaches prevail in the writing of the history of the 20th century — with focus on the great powers, thus pushing the part of Europe between Germany and Russia out into the margins. The historiography of this region since the end of Communism has become a fertile ground for reflection, for nonspecialists as well. By reviewing the definition of middle region’s perimeter, we come to see how much the description of this middle land reflects the image of the powers (whose roles are seen as more, or less, important) and implies a chronology. This is obvious in the way that the mass violence of the 1930s and 1940s has been fit into a movement starting in 1905. It can also be seen in explanations of how Communism created the conditions for (not) assuming this violence after 1945. In reference to the concepts of “brutalization” (Mosse) and “governmentalization” (Foucault), questions are raised about trends in this region during the 20th century. The general issues raised by such a transnational approach to middle Europe are discussed.

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