A comparison between two salt marsh mapping methods in the Mont Saint-Michel bay: photointerpretation and fuzzy supervised classification per species Comparaison de deux méthodes de cartographie de la végétation du schorre de la baie du Mont-Saint-Michel : photo-interprétation raisonnée et classification automatique par espèce En Fr

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2 janvier 2008

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Clélia Bilodeau et al., « Comparaison de deux méthodes de cartographie de la végétation du schorre de la baie du Mont-Saint-Michel : photo-interprétation raisonnée et classification automatique par espèce », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.6q3k9j


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La baie du Mont Saint-Michel est bordée de prés-salés ou schorre, dont la largeur peut atteindre 2 km. Cette formation végétale, composée d'une végétation basse et dense adaptée à des taux de salinité élevés et à l'immersion, est en perpétuelle évolution. L'étendue des marais maritimes et la difficulté d'accès à certains sites rendent la cartographie de cette zone difficile, alors qu'elle est essentielle pour suivre la dynamique de la végétation. Il est donc urgent de développer une méthode de cartographie rapide basée sur des données de télédétection. L'objectif de cet article est de comparer deux méthodes de cartographie de la végétation du schorre: une méthode de photo-interprétation d'une orthophotographie, validée par des données floristiques, et une méthode de classification automatique par espèce, basée sur des données radiométriques, topographiques (LIDAR), et floristiques. Ces deux méthodes ont été appliquées au schorre du Vivier-sur-Mer (35). Bien que ces deux méthodes donnent des résultats dont les marges d'erreur sont proches (27 % et 31 %), elles diffèrent par leur approche de l'écologie végétale: la méthode de photo-interprétation aboutit à la distinction d'un certain nombre de classes, regroupant des espèces végétales vivant au même endroit et définissant des zones homogènes sur l'orthophotographie, tandis que la méthode de classification automatique permet de considérer les espèces indépendamment les unes des autres et de produire des cartes de répartition par espèce. Cette dernière méthode nous semble prometteuse bien qu'il reste nécessaire d'approfondir cette étude pour vérifier la reproductibilité de cette méthode de classification automatique par espèce à l'échelle de la baie du Mont-Saint-Michel.

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