2010
Cairn
Ronald G. Barr, « Les pleurs et leur importance pour le développement psychosocial des enfants », Devenir, ID : 10670/1.6q4zvw
Au cours des 30 dernières années, l’accumulation de nouvelles données interdisciplinaires sur les caractéristiques, le cours chronologique et le résultat des pleurs précoces, y compris les manifestations cliniques des coliques, ont modifié notre compréhension de ces pleurs. Ce comportement autrefois considéré anormal ou indicateur d’une maladie ou d’une dysfonction chez le nourrisson, ses parents ou les deux, fait maintenant partie intégrante du développement normal du nourrisson humain. Ceci signifie aussi que les conséquences socioaffectives de ces pleurs dépendent largement de la façon dont les donneurs de soins les interprètent et y réagissent. Ces réactions peuvent avoir des impacts à long terme sur la façon dont ils traitent le nourrisson, et sur le fait qu’ils se considèrent inadéquats s’ils ne parviennent pas à soulager leur bébé ou à gérer ses pleurs [5, 6, 40, 47-54]. Cependant, en l’absence d’autres compromis chez le nourrisson ou dans son environnement, les nourrissons qui pleurent beaucoup ou qui ont des coliques dans les premiers mois ont de bons résultats.