2010
Cairn
David Chaillou, « À la gloire de l'Empereur : l'opéra de Paris sous Napoléon Ier », Napoleonica. La Revue, ID : 10670/1.6qd9k3
L’intérêt du Premier Consul puis de l’Empereur à l’égard de l’Opéra de Paris n’était pas seulement d’ordre musical. La scène parisienne fut le lieu d’une propagande politique à la gloire du régime et du souverain, soigneusement encadrée par l’autorité de tutelle (préfet du Palais, puis surintendant de spectacles), le jury de lecture et la censure des spectacles. Le répertoire se développait donc sous influence, offrant au public des œuvres de circonstance et des créations célébrant l’Empire, marquées par des effets visuels et sonores forts, comme Le triomphe du Mois de Mars ou le Berceau d’Achille de Kreutzer sur un livret de Dupaty, Ossian ou les Bardes de Le Sueur, La mort d’Adam de Le Sueur sur un livret de Guillard, ou La Vestale de Spontini.