André Gorz, du « paria » aux « parias »

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2017

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Anita Rozenholc et al., « André Gorz, du « paria » aux « parias » », EcoRev', ID : 10670/1.6qesvh


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Dans sa remarquable recension du Traître, en 1958, Maurice Blanchot a souligné le refus d’André Gorz à l’assignation d’une identité1, sans remarquer que cette non-identité, incarnée par les figures assumées de l’exilé, de l’étranger, du déraciné et du demi-juif, renvoie en creux à une expérience de l’identité vécue et subie dans son enfance. Anita Rozenholc et Emmanuel Dessendier exhument ici de longs passages de l’autobiographie où l’auteur, confronté en personne à l’antisémitisme dans une Autriche fasciste, développe une philosophie de vie compréhensive de cette expérience. Comme Hannah Arendt l’a théorisé de manière générale, André Gorz ne serait pas alors seulement un « paria », mais un « paria conscient », à même de maîtriser et construire son destin. Une disposition qui n’aura eu de cesse d’influencer son travail philosophique et politique, dans un souci permanent de produire des outils d’émancipation potentiellement destinés à tous les parias, actuels et à venir.

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