La « méthode » freudienne : avant tout, un « chemin »

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Une des plus grandes difficultés rencontrées par les traducteurs de Freud tient à son grand sens de la langue allemande, à sa vaste culture littéraire et à son talent d’écrivain. C’est ce qu’explore Walter Muschg, dans Freud écrivain, ouvrage écrit en 1930, qui nous est parvenu grâce à Jacques Schotte. Il ne s’est pas limité à le traduire et le préfacer, mais il l’a enrichi d’un appareil de notes d’une impressionnante richesse qui fait ressortir la subtilité de l’allemand freudien, son sens de la nuance et de la précision, et son recours aux images pour approfondir sa démarche apparentée à l’archéologie. Cela l’amène à jeter les bases d’une « méthode » psychanalytique, au sens étymologique du mot grec ??????? : une « mise en chemin » fondée sur le fragmentaire et l’inachevé.

The Freudian « method » : above all, a « way » One of the greatest difficulties encountered by translators of Freud concerns his great sense of the German language, his vast literary culture and his talent as a writer. Translated and brought to us thanks to Jacques Schotte, Walter Muschg explores this in Freud écrivain (1930). He did not limit himself to translating and writing a preface, but enriched it by an impressive body of notes that allows the subtlety and sense of nuance and precision of the Freud's German to emerge, as well as his recourse to images belonging to archaeology that deepen his approach. This brings us to relinquish a psychoanalytic “method”, in the etymological sense of the Greek word ???????: a « putting on it's way » founded on the fragmentary and incomplete.

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