Quia ad testem ducit (Sen. rhet., Contr. 7, 2, 12) : Passienus, le color d’Arellius Fuscus et les éditeurs de Sénèque le père

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2022

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Charles Guérin, « Quia ad testem ducit (Sen. rhet., Contr. 7, 2, 12) : Passienus, le color d’Arellius Fuscus et les éditeurs de Sénèque le père », Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, ID : 10670/1.6qurpn


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La Controuersia 7, 2 ( Popillius Ciceronis interfector) de l’anthologie déclamatoire de Sénèque le père mentionne une critique que le déclamateur Passienus adresse à un color d’Arellius Fuscus. Cette critique comprend un passage présent dans tous les manuscrits, mais qui est considéré comme corrompu par les éditions de référence les plus récentes ( quia † ad testem ducit † Win., quia † ad testem † ducit Håk.) : ainsi amputée, la critique de Passienus n’est plus compréhensible. En montrant comment, depuis les éditeurs du xvie siècle jusqu’à nos jours, ce passage en est venu à être mis en question, puis en mettant en relation le propos de Passienus avec la doctrine rhétorique ancienne et la dynamique des colores présentés dans cette controuersia, cet article entend montrer qu’il n’y a pas lieu d’éliminer ce passage. J’entends ainsi redonner à la critique de Passienus son sens réel, et préciser les aspects de la doctrine du color mis en question dans cette controverse.

In the Elder Seneca’s Controuersia 7, 2 ( Popillius Ciceronis interfector), the declaimer Passienus sharply criticizes a color used by Arellius Fuscus. This criticism contains a sentence which recent editors regard as corrupted and obelize, although it is present in this very form in all manuscripts ( quia † ad testem ducit † Win., quia † ad testem † ducit Håk.) : thus amputated, the criticism of Passienus is no longer understandable. By showing how, from the editors of the 16th century to the present day, this sentence has come to be questioned, and by relating Passienus’s statement to the ancient rhetorical doctrine and to the dynamics of colores expounded in this controuersia, this article intends to show that there is no need to obelize the sentence quia ad testem ducit. My aim is to restore the real meaning of Passienus’ criticism, and thus to clarify the various qualities colores were expected to show in this controuersia.

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