2015
Cairn
Florent Libral, « Mages, géomètres et orateurs. L'optique des religieux en France au XVIIe siècle », Littératures classiques, ID : 10670/1.6r1003
Au XVIIe siècle, les écrivains religieux usent de similitudes, comparaisons entre Dieu et la lumière. Le déclin de l’aristotélisme des Écoles pousse les auteurs à les revivifier littérairement par la description de jeux mathématiques (anamorphoses, miroirs) ou au contraire par une lecture alchimique du récit du Fiat lux. Le point commun de ces emprunts disparates réside dans le concept de merveille naturelle, qui permet de faire accepter l’irrationnel du dogme religieux.