22 septembre 2017
Marianne Closson, « Des positions radicalement antagonistes ? La Mesnardière et d’Aubignac face aux possédées de Loudun », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.6ttag4
Le Traitté de la melancholie, paru en 1635, est la première œuvre de La Mesnardière. En soutenant la thèse de la possession des religieuses de Loudun, le jeune médecin de vingt-quatre ans obtint la protection de Richelieu, d’autant plus que son texte, adressé aux « honnestes gens », s’inscrivait habilement dans le courant des idées et des valeurs nouvelles. La comparaison avec l’abbé d’Aubignac, qui ne vit que « fourberie » chez les possédées, éclaire l’opportunisme du jeune auteur