Reinterpreting retail centrality. Poles, territories, discontinuities and networks for a better approach to centrality Réinterroger la centralité marchande. Pôles, territoires, discontinuités et réseaux au service de la centralité En Fr

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27 janvier 2023

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Nicolas Lebrun, « Réinterroger la centralité marchande. Pôles, territoires, discontinuités et réseaux au service de la centralité », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.6vsw89


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Résumé En Fr

Making a center. Understanding centrality. Evaluating the urbanity of a central space. This is a debate that is as old as spatial analysis, and has long been at the heart of the concerns of researchers in all the social sciences. This is particularly the case when studying the market function. The author notes that the evaluation of retail centrality commonly goes hand in hand with the center-polarization binomial and with the accessibility-attractiveness binomial. However, by reducing market logics too much to these elements, we may have missed something.Thus, our consumption practices have evolved, particularly over the last 20 years: we are increasingly mobile and mobile, and consumption is part of increasingly complex chains of movements. But at the same time, when we consume, the use of proximity or home delivery has never been so much in demand. As a consequence, the commercial offer is more and more polymorphic, the point of sale being only one means among others to reach the potential customer.The theory developed here by the author is that the primacy of polarization retail centrality is over. There are as many modes of centrality as there are basic spatial forms: the point, the line, the area, the network. The first part of this paper proposes to deal successively with the four modes of centrality thus constituted: polarization centrality, positioning centrality, anchoring centrality, and distant centrality. The aim is to see how each mode of centrality has its own logic, interacts differently with the retail function, corresponds to different consumption behaviors, and generates specific market forms and landscapes. But it remains to be seen, in a second part, how these modes of centrality are articulated among themselves, to constitute the market coloration of places. Only then will the question of how the theoretical retail centrality of a place is enhanced by its use be addressed. And it is in the apprehension of the distortion between theoretical centrality and real uses that the key to an optimal use of the commercial function as a lever of urbanity lies. The retail activity can then be considered as a constituent of a peaceful centrality.

Faire centre. Appréhender la centralité. Evaluer l’urbanité d’un espace central. Voilà un débat, aussi vieux que l’analyse spatiale, au coeur des préoccupations des chercheurs de l’ensemble des sciences sociales depuis bien longtemps.C’est notamment le cas lorsqu’on étudie la fonction marchande. L’auteur constate que l’évaluation de la centralité marchande va communément de pair avec le binôme centre-polarisation et avec le binôme accessibilité-attractivité. Pourtant, à trop réduire les logiques marchandes à ces éléments, nous sommes peut-être passé à côté de quelque chose.Ainsi, nos pratiques de consommation ont évolué notamment sur les 20 dernières années : nous sommes de plus en plus motiles et mobiles, et la consommation s’insère dans des chaînages de déplacements de plus en plus complexes. Mais en parallèle, lorsque nous consommons, le recours à la proximité ou à la livraison à domicile, n’ont jamais été autant sollicités. En conséquence l’offre marchande est de plus en plus polymorphe,le lieu de vente n’étant qu’un moyen parmi d’autres d’atteindre le client potentiel.La théorie développée ici par l’auteur est que le primat de la centralité marchande de polarisation est révolu. Il existerait autant de modes de centralité qu’il existe de formes spatiales de bases : le point, la ligne, l’aire, le réseau. La première partie propose d’aborder successivement les quatre modes de centralité ainsi constitués : la centralité de polarisation, la centralité de positionnement, la centralité d’ancrage, la centralité en distanciel. Il s’agit de voir en quoi chaque mode de centralité a ses propres logiques, interagit différemment avec la fonction marchande, correspond à des comportements de consommation différents, génère des formes et paysages marchands spécifiques.Mais reste à voir, dans une seconde partie, comment ces modes de centralité s’articulent entre eux, pour constituer la coloration marchande des lieux. Alors seulement sera abordée la question de la mise en valeur par l’usage de la centralité marchande théorique du lieu. Et c’est dans l’appréhension de la distorsion entre centralité théorique et usages réels que se trouve la clé d’une utilisation optimale de la fonction marchande comme levier d’urbanité. Le commerce pourra alors être envisagé comme constitutif d’une centralité apaisée.

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