Can Blai. Una fortificación tardoantigua de Ebusus (Formentera, Baleares) : Can Blai. A late-antique fortification of Ebusus (Formentera, Balearic Islands) : Can Blai. Une fortification de l’Antiquité tardive d’Ebusus (Formentera, Baléares) Es En Fr

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At the beginning of the 4th century AD, when the construction of Can Blai was initiated, its defensive functions took precedence: deterring a landing on the island, controlling the movements of ships passing east, south of the island, and those who could threaten the capital, Ebusus, from the north. Local materials were used, but a foreign technique. This construction technique gives the building the appearance of a large-scale construction and an impregnable bastion. Two known checkpoints complete this coastal surveillance system. At this same time, the monetary circulation of Ebusus and Minorca escaped the normal distribution between the cash of Constantine and that of Maxentius: in Ebusus the currencies of the usurper Maxentius exceeded those issued by Constantine. The over-representation of the former is most likely linked to the presence of its troops. To the presence of this numerary on the islands, linked to the troops of Maxentius, and to the fact that the military fortification remained unfinished, is added the border position of the Balearic Islands, located between the territories controlled by each of the claimants to the succession to the head of the Empire, and the position of the port of Ibiza as a stopover between the main ports of these territories of the peninsula, Italy or North Africa.

A principios del siglo IV d.C., cuando se inició la construcción de Can Blai, primaron sus funciones defensivas: disuadir un desembarco en la isla, controlar los movimientos de los barcos que pasaban por el este, el sur de la isla y aquellos que pudieran amenazar la capital, Ebusus, desde el norte. Se utilizaron materiales locales, pero una técnica extranjera. Esta técnica constructiva confiere al edificio la apariencia de una construcción de gran escala y de un bastión inexpugnable. Dos conocidos puestos de control completan este sistema de vigilancia costera. Al mismo tiempo, la circulación monetaria de Ebusus y Menorca escapó de la distribución normal entre el efectivo de Constantino y el de Majencio: en Ebusus las monedas del usurpador Majencio excedían las emitidas por Constantino. La sobrerrepresentación del primero probablemente esté relacionada con la presencia de sus tropas. A la presencia de este efectivo en las islas, vinculado a las tropas de Majencio, y a que la fortificación militar quedó inacabada, se suma la posición fronteriza de las Islas Baleares, situada entre los territorios controlados por cada uno de los pretendientes a las sucesión a la cabeza del Imperio, y la posición del puerto de Ibiza como escala entre los principales puertos de estos territorios peninsulares, Italia o el norte de África.

Au début du IVe siècle après J.-C., lorsque la construction de Can Blai a été initiée, sesfonctions défensives primaient : dissuader un débarquement sur l’île, contrôler les mouvements des navires qui passaient vers l’est, au sud de l’île, et ceux qui pouvaient menacer la capitale, Ebusus, par le nord. L’on utilisa des matériaux locaux, mais une technique étrangère. Cette technique de construction donne au bâtiment l’apparence d’une construction en grand appareil et d’un bastion imprenable. Deux postes de contrôle connus complètent ce dispositif de surveillance côtière. À cette même époque, la circulation monétaire d’Ebusus et de Minorque échappe à la répartition normale entre le numéraire de Constantin et celui de Maxence: à Ebusus les monnaies de l’usurpateur Maxence dépassent celles émises par Constantin. La surreprésentation du premier est très probablement liée à la présence de ses troupes. A la présence de ce numéraire sur les îles, lié aux troupes de Maxence, et au fait que la fortification militaire soit restée inachevée, s’ajoutent la position frontalière des îles Baléares, situées entre les territoires contrôlés par chacun des prétendants à la succession à la tête de l’Empire, et la position du port d’Ibiza comme escale entre les principaux ports de ces territoires de la péninsule, l’Italie ou l’Afrique du Nord.

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