De l'architecture à la peinture : Ingres et la porte romaine dite de Saint-André à Autun

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Vivien Barrière, « De l'architecture à la peinture : Ingres et la porte romaine dite de Saint-André à Autun », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.6yq8cx


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Très nombreux sont les artistes à avoir représenté les portes monumentales de l’ancienne capitale du peuple éduen, Augustodunum – aujourd’hui, Autun en Saône-et-Loire. Parfois c’est pour elles-mêmes qu’elles furent représentées, parfois c’est intégrées à l’arrière-plan comme simple élément de décor. Bien qu’ils ne soient pas des spécialistes de l’architecture antique (d’ailleurs, combien d’antiquaires l’étaient réellement ?), les représentations qu’ils donnent des portes sont d’un intérêt fondamental, notamment pour l’étude de l’évolution du bâti des portes antiques mais aussi pour comprendre l’évolution de la perception des ruines au fil des siècles. Par ailleurs, les artistes sont des professionnels du dessin et, à la différence des architectes, ils n’ont en général pas cette fâcheuse tendance à tirer des lignes droites là où le profil des blocs et des lignes architecturales sont moins parfaits qu’on ne l’aurait souhaité : aussi représentent-ils parfois des traces et des marques susceptibles de nourrir l’analyse architecturale et l’approche archéologique du bâti avec plus d’attention et de réalisme qu’un architecte qui ne voit là qu’un accident sans intérêt. En revanche, lorsque les artistes s’essaient à la restitution architecturale, les incongruités ou les fantaisies sont plus fréquentes que chez les architectes.

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