Radical ecological criticism in organizational context: CSR ambivalence in Biodynamic companies La critique écologique radicale dans le contexte de l'entreprise : l'ambivalence des démarches de RSE dans les entreprises en Biodynamie En Fr

Fiche du document

Date

14 novembre 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess


Résumé En Fr

Since the end of the twentieth century, ecological claims have challenged the legitimacy of capitalism and led companies to justify and transform themselves. In particular, ecological criticism of capitalism lead to the rise of CSR in companies (Chiapello, 2013). In a constructivist approach to CSR, we question the scope of ecological criticism for organizational evolution. We aim at explaining how actors of a radical ecological criticism try to transform companies, threw the analysis of the ontological basis of this criticism, and the manner ecological claims are defended in an organizational context. This research is based on the framework of the Economies of worth (Boltanski & Thévenot, 1991), in order to take into account the multiplicity of social actor positions and their ability to argue and influence the evolution of companies. In particular, we analyze the emergence of an ecological argumentation and we question its radical character (Lafaye & Thévenot, 1993). This interpretative qualitative research is based on the study of two growing SMEs involved in Biodynamics. Through this multiple case study, we analyze the confrontation between the development of a functionalist organizational model and attempts to defend an ecological organizational model and CSR ambivalence in this tension. This research confirms and clarifies the ontological upheaval brought about by ecological argumentation (Lafaye & Thévenot, 1993). Then we specify what this upheaval implies for CSR and for the evolution of companies.

Depuis la fin du XXe siècle, les revendications écologiques remettent en question la légitimité du capitalisme et amènent les entreprises à se justifier et à se transformer. L’essor de la RSE dans les entreprises peut être considéré comme étroitement lié à la critique écologique du capitalisme (Chiapello, 2013). Dans une approche constructiviste de la RSE, nous nous interrogeons sur la portée de la critique écologique pour l’évolution organisationnelle dans un contexte capitaliste. Nous questionnons la transformation de l’entreprise par les acteurs d’une critique écologique radicale, en nous intéressant au fondement ontologique de cette critique et à ses répercussions sur le modèle de l’entreprise et sur la RSE. Cette recherche s’appuie sur le cadre des Économies de la grandeur (Boltanski & Thévenot, 1991), afin d’appréhender la multiplicité des positions des acteurs sociaux et leur capacité à argumenter et à influencer l’évolution des entreprises.En particulier, nous analysons l’émergence d’une argumentation écologique et questionnons son caractère radical (Lafaye & Thévenot, 1993). Cette recherche qualitative interprétativiste s’appuie sur l’étude de deux PME en croissance engagées en Biodynamie. Nous y étudions la confrontation entre le développement d’un modèle fonctionnaliste d’organisation et les tentatives de défense d’un modèle écologique d’organisation, la RSE tenant une place ambivalente dans cette tension. Cette recherche confirme et précise le bouleversement ontologique amené par l’argumentation écologique (Lafaye & Thévenot, 1993) et expose ce que ce bouleversement implique pour la RSE et pour l’évolution des entreprises.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en