Les banques islamiques sont-elles si islamiques que cela ? Conséquences en matière de fonds propres réglementaires

Fiche du document

Date

2017

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.3917/ecofi.125.0287

Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Mohammad Bitar et al., « Les banques islamiques sont-elles si islamiques que cela ? Conséquences en matière de fonds propres réglementaires », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10.3917/ecofi.125.0287


Métriques


Partage / Export

Résumé En

En théorie, les banques islamiques sont des institutions qui appliquent le concept de partage de profits et de pertes (PPP). Néanmoins, la littérature montre que, dans la pratique, les banques islamiques reposent essentiellement sur des opérations commerciales (non-PPP) et marginalement sur les instruments PPP. Dans cet article, nous démontrons que le type d'intermédiation privilégié par les banques islamiques n'est pas très différent de celui des banques conventionnelles. Tout d'abord, nous analysons les activités pratiquées par les banques islamiques à la lumière d'un modèle d'intermédiation pur et d'un modèle hybride. Ensuite nous montrons que les banques islamiques pratiquent le concept de PPP au passif du bilan, mais les opérations commerciales non-PPP à l'actif du bilan. Ainsi le contrat mourabaha représente à lui seul près de 80 % du total des activités des banques islamiques. Enfin nous démontrons à partir d'un échantillon de 656 banques dont 116 islamiques que le type d'intermédiation privilégié par les banques islamiques les rend plus capitalisées en matière de fonds propres réglementaires pondérés et non pondérés par le risque que leurs homologues conventionnelles.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en