2003
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Jean-Denis Vigne, « Les restes de vertébrés du site de Torre Sabea », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.700fbx
Riche de 4954 restes, la faune du Néolithique ancien à impressa de Torre Sabea a subi une forte dégradation résultant de conditions d’enfouissement défavorables. Seulement 1022 restes (20,6%) ont pu être déterminés. Le Renard (Vulpes vulpes ; assez abondant), le Cerf (Cervus elaphus) et peut-être l’Aurochs (Bos cf. primigenius) présentent une petite taille qui peut résulter des effets cumulés de la latitude et de la « péninsularité ». La Loutre (Lutra lutra), le Blaireau (Meles meles) et le Campagnol terrestre (Arvicola sp.) sont attestés, ainsi que la Cistude (Emys orbiculatis), assez abondante, la Daurade (Sparus auratus) et le Mérou (Epinephelus sp.), rares. La plupart des restes de Suinés, qui ne représentent que 5,5% des espèces déterminées de mammifères, renvoie probablement au Porc domestique (Sus scrofa domesticus), mais la chasse au sanglier S. s. scrofa) n’est pas exclue. Les Bovinés représentent près d’un quart des restes déterminés et sont principalement, voire totalement composés d’animaux domestiques (Bos taurus). Les Caprinés sont largement dominants (plus de 53%). Il s’agit principalement, voire exclusivement, de Moutons (Ovis aries). Ils sont de taille assez forte. Leur élevage visait la production de viande, mais aussi probablement celle de lait.