Introduction à La question de l'analyse profane de S. Freud

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2005

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Sándor Ferenczi, « Introduction à La question de l'analyse profane de S. Freud », Essaim, ID : 10670/1.70tx6q


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Dans son introduction à l’édition américaine de Die Frage der Laienanalyse (1927), Ferenczi rappelle les positions de Freud, qui renvoyait dos à dos « charlatans médecins et charlatans non médecins », la simple péripétie par laquelle il échut à la science médicale de découvrir la psychanalyse ne justifiant en rien que celle-ci figurât parmi les domaines réservés de la médecine. Revenant en Amérique après vingt ans, Ferenczi dresse un constat élogieux du développement considérable de la psychanalyse dans ce pays, ce qui lui donne l’occasion de souligner le nombre des domaines où il serait nécessaire de mettre sur pied « toute une armée de psychanalystes », dont la plupart devraient être des profanes en prise avec diverses spécialités extérieures à la médecine. L’étude autobiographique de Freud qui accompagne la publication de The Problem of Lay Analysis permet enfin à Ferenczi de faire de la « sincérité » et de la « franchise » qui caractérisent le fondateur de la psychanalyse l’aune à laquelle mesurer les « apostats de sa doctrine ».

In his introduction to the American edition of Die Frage der Laienanalyse (1927), Ferenczi evokes Freud’s positions, which lumped together “medical and non-medical quacks”: the insignificant turn of events which enabled medical science to discover psychoanalysis by no means justifies its claiming exclusivity in this domain. Returning to America after a twenty years gap, Ferenczi gives eloquent praise to the considerable development of psychoanalysis in this country. He takes the opportunity to insist on the various domains where it would be necessary to set up “a whole army of psychoanalysts”, the majority being lay and concerned with non-medical questions. The autobiographical study of Freud, which accompanies the publication of The Problem of Lay Analysis, finally allows Ferenczi to use the “candor” and “frankness”, characteristic of the founder of psychoanalysis, as a means to measure the “apostates of his doctrine”.

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