Lorsque gérer l'action sociale devient affaire d'action collective. Une contribution à l'analyse des partenariats dans l'action sociale territorialisée

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2004

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Gilles Frigoli, « Lorsque gérer l'action sociale devient affaire d'action collective. Une contribution à l'analyse des partenariats dans l'action sociale territorialisée », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.710a11...


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Résumé En Fr

Local social services are among the policy areas most directly affected bythe extension of partnership as a principle of action. In the wake of urbanpolicy, and generally of the emergence of the topic of exclusion, calls forcoordination of local actors have constantly been numerous, and are now arequired part of policy design in the area of social services. However, it iswell known that there is a significant risk, once a fairly uncontroversialpublic management fashion becomes a dogma, that its possible unintendedconsequences should become difficult to identify. This article describesone such consequences on the basis of an empirically established trend forthe search for good relations between partners to become the major driverof institutional practices and the main objective of collective action. Thisleads the objective of collective action from the perspective of policyimplementation as such, which is improved services for services users, tofall into the background.

L'action sociale locale compte parmi les secteurs de l'action publique lesplus directement concernés par la généralisation du travail en partenariatcomme principe d'action. Dans le sillage des politiques de la ville, et pluslargement de l'émergence du thème de l'exclusion, les appels à la coordinationdes acteurs locaux n'ont cessé de se multiplier, jusqu'à constitueraujourd'hui un passage obligé de toute conception de programme public enmatière d'action sociale. Toutefois, on sait que le risque est grand, dès lorsque s'érige en dogme un mode de management public dont le bien-fondéest peu contestable sur le principe, de ne plus être en mesure de discerner leseffets pervers dont celui-ci est potentiellement porteur. C'est un de ceseffets que s'attache à décrire cet article à partir d'une tendance empiriquementconstatée : tendance à ce que la recherche de la bonne entente entrepartenaires devienne en soi le moteur essentiel des pratiques institutionnelles,l'objectif principal de l'action collective, reléguant au second plan lafinalité de cette dernière en termes de production d'action publique proprementdite, c'est-à-dire la question de l'amélioration du sort de l'usager.

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