Le flambeau et le poignard. : Les contradictions de l'organisation clandestine des libéraux français, 1821-1827

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2010

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Jean-Noël Tardy, « Le flambeau et le poignard. : Les contradictions de l'organisation clandestine des libéraux français, 1821-1827 », Revue d’histoire moderne & contemporaine, ID : 10670/1.71hfyl


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Entre 1820 et 1823, les conspirations se multiplient contre la Monarchie restaurée des Bourbons. L’organisation à l’œuvre, la Charbonnerie française, ne survit pas à ces échecs, laissant de nombreuses questions sans réponse sur ses forces véritables et les raisons de sa disparition. Sous la Monarchie de Juillet, le voile ne se lève que partiellement sur ces événements, et laisse deviner une organisation occulte exceptionnelle par son implantation nationale et le nombre de ses affiliés. L’échec est alors attribué à l’hétérogénéité des opinions politiques, voire, pour les socialistes, à la faiblesse du recrutement populaire. Cet article examine successivement ces hypothèses puis met plus particulièrement l’accent sur la question de l’imaginaire particulier de la Charbonnerie, mélange des idéaux des Lumières et de la fascination pour les sociétés secrètes. Il s’appuie sur une source nouvelle : un exemplaire des statuts de l’association, accompagné d’un discours préliminaire et de quelques commentaires, saisi en 1834 lors d’une perquisition chez un avocat de Vienne en Isère et conservé au Musée de l’Histoire de France.

Between 1820 and 1823, French political life was marked by a growing number of plots against the restored Bourbon Monarchy. The organisation leading the conspiracies, the French Charbonnerie, did not survive the failure of its schemes, leaving many unanswered questions about the true extent of its power and the causes of its disappearance. During the July Monarchy, the veil had been partially lifted from this occult organisation : it appeared that the Charbonnerie had spread widely throughout the country. Its decline in power was often attributed to a lack of unified political opinion, with the socialists also believing that the low recruitment of the working class was a factor. This paper successively discusses these hypotheses and then focuses on the paradoxes of the Charbonnerie imaginary : a mix of Liberal and Enlightenment ideals, and fascination for secret societies. It takes into consideration a new source, a copy of the statutes of the association, seized in 1834 during a search at a lawyer’s house from Vienne in Isère and now conserved at the Museum of French History in Paris.

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