Territorial otherness and capacities of interaction and adjustment: people’s resources and practises in favour of a multidimensional local development L’altérité territoriale et les capacités d’interaction et d’ajustement : ressources et pratiques habitantes en faveur d’un développement situé En Fr

Résumé En Fr

Based on a qualitative survey carried out in Occitanie Region (France), the paper explores to what extent spatial categories such as « rural » and « urban » are still relevant to understand territorial dynamics, to support public policy and to design local initiatives in the field of territorial development. Very little attention has been given to inhabitant’s social representations and lay discourses in this research area. Thus, we assume that their acknowledgement and their analysis is likely to explain people’s relationships towards « place ». We also explain it helps to seize current and future challenges to manage public policy and territorial development. The results indicate that what allows us to see and live in different areas (what is called territorial otherness - altérité territoriale) matters just as much as capabilities needed to master social arrangements and spatial practises, in particular, local spatial capital.

A partir d’une recherche qualitative menée en Région Occitanie, il s’agit d’explorer dans quelle mesure les catégories spatiales sont encore pertinentes pour expliquer les dynamiques territoriales, et donc pour appuyer l’action publique et être support de dispositifs et d’actions de développement territorial. En particulier, nous faisons l’hypothèse que l’analyse des représentations et des pratiques habitantes, peu considérée dans les travaux de recherche sur cette problématique, est susceptible d’éclairer à la fois de nouvelles relations à l’espace, mais aussi de nouveaux enjeux pour le pilotage de l’action territoriale. Le discours des habitants interrogés met en lumière à la fois l’importance et les ressorts de l’altérité territoriale, mais aussi les capacités requises pour maitriser des agencements et les interactions de la vie quotidienne –en particulier le capital d’autochtonie.