Edward P. Jones’s Mythopoesis: A Reading of Lost in the City and All Aunt Hagar’s Children

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15 octobre 2024

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Tanutrushna Panigrahi, « Edward P. Jones’s Mythopoesis: A Reading of Lost in the City and All Aunt Hagar’s Children », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.728b99...


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Résumé En Fr

Much of the critical attention on Edward P. Jones’s work revolves around the importance of geographical space and specificity in his fictions. Addresses, geo-codes, streets, buildings and structures define his Washington D.C and its Black neighborhoods where his fictional characters thrive or perish. Jones scholars have explored how the meaning and merit of his literary work evolve from the precise and definitive details of the story locales in and around the Capitol. These “geographic markers constitute characters” in Jones’s tales, notes Daniel Wood while A.O. Scott in his review says that in Jones’s stories, abundant and accurate information about the story locales endows “the stories with a distinctive credibility.” The author has his own claims about the “places” of his fiction when introducing his work. Against the backdrop of such critical commentaries and authorial claims, this paper explores how with his imaginative and transformative power Jones moves the boundaries of the actual and definite, and creates a mythopoeic world out of the spaces and locales in his fiction. His Washington D.C. becomes like Faulkner’s Yoknapatawpha County, Cheever’s Shady Hill and Bullet Park, Anderson’s Winesburg, Fitzgerald’s St. Paul and Updike’s Brewer. His mythopoesis transforms all that is limited (the lives of his men and women, the use of language, geographical boundaries and the range of experience) into un-limiting possibilities of multi-layered meanings, literary provocations, and an expansive creative vision. This paper critically analyses both Lost in the City and All Aunt Hagar’s Children, and reads Jones’s complex fictional world, one that is a mix of poetry, tragedy, the uncanny, the real, the epiphanical, the dark and light and the haunting which have all been encapsulated in the symbolic structure of the Washington D.C. of his fiction.

Une grande partie de l’attention critique portée jusqu’à présent sur l’œuvre d’Edward P. Jones tourne autour de l’importance de l’espace géographique et de sa spécificité dans ses fictions. Adresses, géocodes, rues, bâtiments et structures définissent le Washington D.C. et les quartiers noirs où ses personnages fictifs prospèrent ou périssent. Les chercheurs travaillant sur Jones ont exploré comment le sens et les mérites de son œuvre littéraire évoluent à partir des détails précis et définitifs des lieux de ces récits dans et autour du Capitole. Ces « repères géographiques constituent des personnages » dans les nouvelles de Jones, selon Daniel Wood, tandis qu’A.O. Scott, dans sa critique, dit que les effets des informations vérifiables sur les lieux donnés en abondance et avec précision « confèrent aux récits une crédibilité particulière ». L’auteur émet ses propres affirmations sur les « lieux » de sa fiction lors d’entretiens et lorsqu’il présente son œuvre. Dans le contexte de ces commentaires critiques et des affirmations de l’auteur, cet article discute de la façon dont, avec son pouvoir imaginatif et transformateur, Jones transcende le réel, la vraisemblance, le défini et crée un monde mythopoéique à partir des espaces et des lieux de sa fiction. Son Washington D.C. assume le statut symbolique du comté de Yoknapatawpha de Faulkner, des Shady Hill et Bullet Park de Cheever, du Winesburg d’Anderson, du St. Paul de Fitzgerald et du Brewer d’Updike. Sa mythopoïèse transforme tout ce qui est limité (les vies de ses personnages, le langage, les frontières géographiques et les modèles d’expérience répétitifs) en des possibilités illimitées de significations à plusieurs niveaux, des provocations littéraires et une vision créative expansive et globale. Cette lecture comprend une analyse critique de Lost in the City et All Aunt Hagar’s Children pour pénétrer dans le monde complexe de Jones : un mélange de poésie, de tragédie, d’étrangeté, de réel, d’épiphanique, d’obscurité, de lumière et de hantise qui ont tous été encapsulés dans la structure symbolique du Washington D.C. de sa fiction.

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