When clash makes literature : the trauma of exile in Taos Amrouche’s literary tetralogy Quand l'épreuve fait oeuvre : le trauma de l'exil dans la tétralogie romanesque de Taos Amrouche En Fr

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8 novembre 2024

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Amar Ingrachen, « Quand l'épreuve fait oeuvre : le trauma de l'exil dans la tétralogie romanesque de Taos Amrouche », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.72c921...


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Résumé En Fr

Exile is one of the most significant and constant phenomena of modern times, especially in Algeria where mass emigration began in 1871 and has only increased since. Liberating for those who choose it, it can be devastating for those who are forced to do so. This is the case of Taos Amrouche, who was born outside her country and found herself rejected because of the conversion of her family to Christianity. Caught in the grip of forced exile, cut off from her brothers, mother tongue and culture of origin, she tries to look for «roots» everywhere, in all those she meets. But, finally, it is only in writing that she finds refuge. Indeed, by committing to write, and to write only from her «blood» and her «inner drama», she produces a literary work deeply marked by her exile. And this work, conceived as a set of autobiographical extraction, largely responds to the major characteristics of what Dori Laub and Daniel Podell call « the art of trauma ». It is to question the relationship that can exist between exile and trauma on the one hand, between trauma and literature on the other, to show how a traumatic experience can shape a literary work that this thesis through the study of Taos Amrouche’s literary tetralogy.

L’exil est l’un des phénomènes les plus marquants et constants des temps modernes, tout particulièrement en Algérie où l’émigration de masse a commencé en 1871 et n’a fait que s’amplifier depuis. Libérateur pour ceux qui en font le choix, il peut être en revanche dévastateur pour ceux qui y sont contraints. C’est le cas de Taos Amrouche qui, née en dehors de son pays, s’en est également trouvée rejetée à cause de la conversion de sa famille au christianisme. Prise dans l’étau d’un exil forcé, coupée de ses frères, de sa langue maternelle et de sa culture d’origine, elle tente de se chercher des « racines » partout, dans toutes celles et tous ceux qu’elle rencontre. Mais, pour finir, ce n’est que dans l’écriture qu’elle trouve refuge. En effet, en s’engageant à écrire, et à n’écrire qu’à partir de son « sang » et de son « drame intérieur », elle produit une œuvre littéraire profondément marquée par son épreuve exilique. Et cette œuvre, conçue comme un ensemble d’extraction autobiographique, répond largement aux caractéristiques majeures de ce que Dori Laub et Daniel Podell appellent « l’art du trauma ». C’est à interroger le rapport qui peut exister entre exil et trauma d’une part, entre trauma et littérature de l’autre, pour faire apparaître comment une expérience traumatique peut façonner une œuvre littéraire que s’attelle cette thèse, à travers l’étude de la tétralogie romanesque de Taos Amrouche.

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