Un élu de la ville d'Istres raconte son parcours politique et des actions des écologistes sur la zone de l'étang de Berre

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Un ouvrier de l’industrie pétrochimique (Shell), syndicaliste et écologiste, travaille dans une raffinerie en ayant la conviction que l’industrie est porteuse du progrès humain malgré ses conséquences négatives. La pollution industrielle l’affecte et c’est pour cela qu’il a rejoint le mouvement écologiste de l’environnement industriel. Il se différencie des mouvements écologistes comme les Verts en ce sens qu’il s’intéresse uniquement à ce qui se passe à l’intérieur des usines et au concept de l’écologie dans l’environnement industriel. Le syndicaliste rejoint la CFDT en 1966, soit deux ans après la création de ce syndicat où il s’inspire des syndicats des salariés du nucléaire pour travailler sur la question de l’écologie du travail en usine et crée le groupe des produits toxiques au sein de la CFDT. Il parle des bouleversements provoqués par le choc pétrolier, notamment des licenciements économiques. Son engagement syndical et politique a provoqué sa mise en quarantaine de la part de ses supérieurs et il a quitté son usine. Le militant a contribué à la création de la Maison pour l’Environnement à Vitrolles. Au moment de l’entretien, il oeuvre pour la diffusion de la culture scientifique et technique et la valorisation de la recherche, il participe à des colloques sur l’écologie, et continue de mener ses combats sans être élu, car il se sent plus proche des associations que des partis politiques.