From Cosmological Black to Aerial Blue: A Brief History of the Color of the Sky in Japan during the Tokugawa Period Du Noir cosmologique au bleu aérien : une brève histoire de la couleur du ciel dans le Japon d’Edo (1603-1868) En Fr

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2021

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Marie Parmentier, « Du Noir cosmologique au bleu aérien : une brève histoire de la couleur du ciel dans le Japon d’Edo (1603-1868) », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.72o2bj


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Résumé En Fr

During the Tokugawa period (1603–1868), Japan inherited a centuries-old Chinese tendency to disdain chromatic questions. However, one of these questions, originating in the famous words of Zhuangzi who wondered about the celestial “azure,” was able to override this elitist tendency: that of the color of the heavens. The question further deepens as we discover a two-colored sky, tinted in black, but also in blue. The former, which cannot be questioned because of its status of cosmological legitimacy according to the orthodox frame, will conversely push various Taoist, Confucian, and Buddhist theories, but also, in the spirit of the times, Jesuit and Dutch theories, to explain the origin of the latter. The way Japanese scholars solved the question of the color of the sky during the Tokugawa period leads us to a better understanding of the classical chromatic perception of these phenomena on the eve of the modernization of the Meiji period (1868–1912).

Si le Japon d’Edo (1603-1868) hérite d’une tendance extrême-orientale et pluriséculairede dédain des questions chromatiques par les élites, il y en a pourtant une qui sera parvenue, depuis les célèbres propos de Zhuangzi s’interrogeant sur l’azur céleste, à s’imposer : celle de la couleur du Ciel. Ou plutôt « des ». Puisqu’en effet, en sus de l’intangible Noir cosmologique qui ne saurait être remis en question, diverses théories taoïstes, confucéennes, bouddhistes, mais aussi, dans l’air du temps, jésuites et hollandaises, seront tour à tour invoquées pour tenter d’expliquer l’autre aspect du ciel, le bleu céruléen, aussi incontournable que finalement réducteur, en ce qu’il ne constituerait qu’une simple émanation du premier. Derrière l’interrogation initiale du sage taoïste et la question céleste, c’est finalement la perception chromatique classique des phénomènes que l’on découvre, juste avant la rupture moderne de Meiji (1868-1912).

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