Exploring the best communication channels to inform a local population about volcanic risk Explorer les meilleurs canaux de communication pour informer une population locale sur le risque volcanique En Fr

Résumé En Fr

Which communication channels should be prioritized to make populations aware of local volcanic risks? In the internet age, is it still necessary to privilege the classic channels (radio, television, posters), or are the new communication channels (websites, social media) sufficient? Using an interview-based survey of a population in Peru (n = 76) who have been the object of several volcanic risk communication campaigns using posters, websites, social media and traditional media, we compare the recall (memorization) and perception of these previous campaigns. Two main empirical results emerge from the interviews: 1) Web- sites are proving to be particularly effective communication channels in this context, in stark contrast to the low impact of the printed press; 2) We find that the the same communication campaigns are perceived differently by residents depending on the neighborhood in which they live. This second empirical result advocates for a much more territory-based and localized strategy, where the district by district socio-cultural and geological environment form the foundations for communication strategies.

Quels sont les canaux de communication à choisir en priorité pour sensibiliser une population à un risque volcanique local. A l'ère d'Internet, faut-il encore privilégier les canaux classiques (radio, télévision, affichage) ou les nouveaux supports de communication (sites web et réseaux sociaux) sont-ils suffisants ? Basée sur une enquête empirique auprès d'une population ciblée par plusieurs campagnes de communication par affichage, sites web, réseaux sociaux et médias classiques, cette recherche étudie de manière comparative la mémorisation et la perception des campagnes précédentes.Finalement, deux grands types de résultats émergent. Les sites web s'avèrent être de nouveaux canaux de communication particulièrement efficaces, notamment par rapport au faible impact de la presse écrite. En même temps, cette étude empirique montre l'importance d'une communication basée sur une logique territoriale, avec des messages différents dans chaque quartier ; ce qui plaide en faveur d'une communication locale beaucoup plus territorialisée.