Etre psychothérapeute à l'hôpital

Résumé En Fr

The psychiatric hospital is a dreaded, but respected institution for it receives people who are very upset. In this demanding situation it is a challenge for the care giver to preserve his capacity to receive and listen while avoiding the danger of an operative sort of practice that disingularizes the patient. The stength hospital teamwork is its rich variety of contributions. The groups conflictual cooperation allows people to be welcomed and recognized in spite of everything.The Psychotherapy of the Depressed Patient in the Hospital (PPDH) is one of these institutions that resist this disingularization. While adapting to the requirements of a psychiatric clinic there are times for personal human encounters rather than therapeutic gatherings in a hospital.A paper written in the PPDH and elements from literature show how this specific therapeutic position works. It can only exist through dialogue and be contained through hospital teamwork. It is a very precious and particularly for patients suffering from depression and caught up in auto-agressive decompensation.

L’hôpital psychiatrique est un lieu redouté, mais respectable car il accueille l’homme dans tous ses états. Au sein de ce lieu exigeant, c’est un enjeu pour le soignant de préserver sa capacité à accueillir et à écouter, en évitant les écueils de la pratique opératoire et de la désingularisation. La force de l’équipe hospitalière se situe dans la richesse de ses apports différenciés. La coopération conflictuelle du groupe permet d’accueillir et de reconnaître l’homme, malgré tout.La Psychothérapie du Patient Déprimé à l’Hôpital (PPDH) est un des espaces hospitaliers de résistance à cette désingularisation. Tout en s’adaptant aux exigences de la clinique hospitalière, elle permet un temps de parole et de rencontre humaine, un lieu d’écoute psychothérapeutique à l’hôpital.A l’aide du récit d’un travail de PPDH, et d’éléments de la littérature, nous verrons en quoi ce positionnement thérapeutique spécifique, qui ne peut exister qu’ en dialogue et contenu par l’équipe hospitalière, se montre particulièrement précieux pour nos patients souffrant de dépression et aux prises avec une auto-agressivité décompensée.