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Serge Ségura, « La création du droit protecteur de l’environnement marin par la communauté internationale », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.739a28...
La création du droit protecteur de l’environnement marin est un défi avant tout pour la communauté internationale, les États et les autres acteurs, telles que les ONG, dont la majorité de celles qui interviennent sur les océans, sont dites « environnementalistes », ainsi que les secteurs privé et scientifique. Il ressort aujourd’hui deux procédés principaux de création d’un droit international protecteur de l’environnement, le processus politique et le processus juridique. Le premier est un processus en création, dans lequel ne se voient pas beaucoup d’obligations juridiques, mais un appel politique à toutes les parties prenantes. Au-delà de la négociation traditionnelle de conventions internationales dans le cadre d’organisations internationales telles que l’OMI, l’AIFM, les ORGP, Il faut souligner surtout la négociation qui vient de débuter en septembre 2018 à New York dans le cadre d’une résolution du 24 décembre 2017 de l’Assemblée générale des Nations unies, qui a pour objet d’élaborer un traité contraignant de mise en oeuvre de la CNUDM sur « la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité au-delà des zones sous juridiction », c’est-à-dire sur la haute mer (colonne d’eau) et la zone. Vous entendrez souvent une simplification de l’objet en le limitant à la haute mer, sachez qu’il concernera aussi la zone. Il s’agit du processus BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction).